Chant-prenatal-crisalida-rebozo-france

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Le chant est un art complet et tout notre corps y participe de la tête aux pieds.

La période de la gestation est un moment des plus privilégiés pour chanter. Cet art aide au passage de l’état de femme à l’état de mère, de l’état d’homme à celui de père. En unissant nos voix, la main dans la main, c’est l’apprentissage de la parentalité.

C’est pendant ces neuf mois que les parents « TOUCHENT » bébé par leurs paroles, qu’ils lui parlent avec leurs mains caressantes, qu’ils chantent pour lui et dialoguent avec les vibrations profondes de leurs cœurs.

Le chant prénatal amène la future maman à améliorer sa respiration. Par le chant, on arrive à toucher en dedans ce bébé qui se forme, qui habite en nous. La mère, par sa voix chantée, produit des vibrations sonores, sensorielles, affectives qui baignent son bébé dans un océan d’amour .

Même si ses oreiles ne sont pas encore formées, il entend par la colonne vertébrale de sa mère et son ventre est comme une cathédrale : ça résonne. Le son s’infiltre comme l’eau, va dans toutes les directions ; c’est l’eau sonore, qui l’inonde de joie.

C’est durant les neuf mois que le bébé se prépare pour ses futures facultés artistiques, musicales, intellectuelles, environnementales, etc. Le chant prénatal est libérateur, il est un outil privilégié par excellence, il est conducteur d’émotions qui enrichit notre entourage et notre enfant en formation. Devenir mère fait éclater les normes et tout semble réalisable même si on n’a pas chanté auparavant.

Qui est en train de naître ou de renaître ?

Le grossesse… temps « hors du temps » où tout devient possible pour la créatrice… Chanter est son hymne à la joie, pour elle et pour lui. Les voix du père et de la mère vont permettre à l’enfant de développer grandement son sens de la réceptivité ainsi que des jambes très solides par la voix chantée du papa et un visage délicat, fin, par la voix chantée de maman.

Chanter est une joie, une espérance, pour quelque chose, « pour quelqu’un qui arrive ». Chanter est une joie, une espérance, pour quelque chose, « pour quelqu’un qui arrive ». Chanter pour l’enfant qui va naître était une manifestation antique. Les berceuses sont aussi vieilles que le monde. La voix chantée aurait même précédé le langage articulé.

Chanter apporte une activation musculaire excellente pour l’accouchement. Les mélodies, les voyelles, tous ces sons passant du grave à l’aigu, vont faire bouger le diaphragme qui sera bien préparé pour le grand jour.

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Chanter, c’est oser aller à la découverte de soi et du désir de communiquer avec son bébé en formation. C’est la communion, le dialogue subtil.

Chanter, c’est garder sa santé et fortifier celle de l’enfant. Le son a la possibilité de transformer la matière.

Chanter apporte un meilleur relâchement musculaire, facilite la dilatation du col et active l’accouchement dans son ensemble. A la naissance, cela permet de se « reconnaître » mutuellement par les chansons apprises.

Les parents réunis chantent ensemble et le bébé est calme, apaisé ; il écoute avec tout son corps, ses petites mains s’ouvrent, tout en lui capte les voix, il n’est pas perdu quelque part.

N’est -ce pas une merveilleuse manière de dire « bonjour la vie, bienvenue chez nous, mon amour. »